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Les voyages d’Irkoutsk

«... Ou je reviens vers cet Irkoutsk qui pourrait, parmi tant de steppes glacées, s’appeler Oka, Hochelaga, ou encore Ben Ash de la rue Saint-Laurent quand les Indiens et les cow-boys enfants attendent les clients, [...] chacun ayant suivi le même chemin de la cour juvénile de la rue Saint-Denis à une quelconque ferme située dans un quelconque Saint-Lin, mais revenant toujours à la source première: Montréal gravée dans leur cœur...»

Dans ce troisième et dernier volet de la trilogie des Mongols, c’est à Judith que Jean Basile donne la parole et confie la narration. Elle cultive et collectionne les garçons, tandis que les trois J, au retour de Jérémie, font l’expérience des hallucinogènes. Jean Basile, qui vient alors de fonder le magazine contre-culturel Mainmise, y décrit les «voyages» psychédéliques de l’époque en des descriptions aussi foisonnantes qu’hilarantes, telle la fringale qui saisit les fumeurs de marijuana quand l’effet commence à s’estomper.

  • Nombre de pages: 208
  • Date de parution: 2017-05-17
  • Éditeur: Biblio Fides
  • Catégorie(s): Litterature, Romans, récits, nouvelles
  • ISBN (papier): 978-2-76214-109-2
  • ISBN (PDF): 9782762141108
  • ISBN (EPUB): 9782762141115

Version papier

$13.95

Version numérique

$9.99

Basile, Jean

Né à Paris en 1932 de père russe et de mère française — le père était peintre décorateur et la mère couturière —, Jean Basile Bezroudnoff, qui a signé tous ses textes Jean Basile, s’installe au Québec en 1960. Il devient journaliste, puis critique littéraire au Devoir, qu’il quitte pour lancer, fin 1970, le mythique magazine contre-culturel Mainmise (méchamment «flyé», avec ses odes aux drogues psychédéliques, aux communes, aux excès de toutes sortes), pour revenir, dans les années quatre-vingt, au journalisme et à l’écriture romanesque. Aujourd’hui, c’est essentiellement en raison de Mainmise qu’on connaît Jean Basile. Mais dès 1963, il entame une carrière d’écrivain, et sa trilogie dite des Mongols (La jument des Mongols en 1964, Le grand Khan en 1967 et Les voyages d’Irkoutsk en 1970) va particulièrement attirer l’attention. Il meurt en février 1992