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La jument des Mongols

Deux garçons et une fille, Jérémie, Jonathan et Judith, une autre fille encore, Armande, et un souvenir de jeunesse, un certain Victor. Jérémie, le narrateur de ce récit, qui aime trop les femmes, Judith qui aime trop les hommes, Jonathan dont l’ambition est de n’aimer personne. Tout montréalais qu’ils soient, ce sont des «Mongols» en ce qu’ils vivent comme ces petits cavaliers noirauds sans autres lois que les leurs. Et en face d’eux: Armande. Elle est jeune et belle, imprévisible et charmante. Sans le vouloir peut-être, jument de bonne race, elle emportera nos trois sauvages dans son triple galop, un peu trop vite, un peu trop loin. Pour ce premier roman de ce qui allait devenir sa trilogie des Mongols, Jean Basile a tracé le tableau brillant d’une dolce vita montréalaise, dans le Montréal des années 1960. Il dit: «Ce livre est une tragédie vaudeville; mes personnages sont des Œdipes et des Cassandres revus et corrigés par notre monde digne de Feydeau et de Courteline.»

  • Nombre de pages: 224
  • Date de parution: 2016-11-14
  • Éditeur: Biblio Fides
  • Catégorie(s): Litterature, Romans, récits, nouvelles
  • ISBN (papier): 978-2-76214-032-3
  • ISBN (PDF): 9782762140330
  • ISBN (EPUB): 9782762140347

Version papier

$14.95

Version numérique

$10.99

Basile, Jean

Né à Paris en 1932 de père russe et de mère française — le père était peintre décorateur et la mère couturière —, Jean Basile Bezroudnoff, qui a signé tous ses textes Jean Basile, s’installe au Québec en 1960. Il devient journaliste, puis critique littéraire au Devoir, qu’il quitte pour lancer, fin 1970, le mythique magazine contre-culturel Mainmise (méchamment «flyé», avec ses odes aux drogues psychédéliques, aux communes, aux excès de toutes sortes), pour revenir, dans les années quatre-vingt, au journalisme et à l’écriture romanesque. Aujourd’hui, c’est essentiellement en raison de Mainmise qu’on connaît Jean Basile. Mais dès 1963, il entame une carrière d’écrivain, et sa trilogie dite des Mongols (La jument des Mongols en 1964, Le grand Khan en 1967 et Les voyages d’Irkoutsk en 1970) va particulièrement attirer l’attention. Il meurt en février 1992